LETTRE OUVERTE A TOUS LES ARTISTES

et PROFESSIONNELS DE L'ART, INSTITUTIONNELS :  

 

 L'ARTISTE EST LIBRE DONC RESPONSABLE

Lorsque l'art se met au service d'un pouvoir, la création devient conforme.L'artiste institutionnel qu'il soit contemporain ou disparu , coupable de cet abandon de liberté donc de responsabilité subira le sort d'appartenir à l'académique.

Les pouvoirs ou institutions responsables de cette transformation, de main-mise sur le créateur sont de trois types : politique, administratif, commercial.

Le dynamisme qui conduit l'artiste novateur, porteur de recherche, de compréhension de l'indicible, de civilisation, se retrouve dans sa propre économie, sa richesse résultant ou se définissant par la qualité de son travail dont la base est liberté et donc esprit de responsabilité dans ce qu'il offre aux autres que celle-ci correspondent à la demande ou non.

Philip ALSICAN, le 15/03/2002

 

quelques réflexions à propos de la pensée unique et l'image:

"Renoncer à voir simplement c'est refuser de croire que l'on comprend, c'est favoriser la pensée non unitaire en combattant la pulsion transcendante qui amène à l'"image-dieu".

La peinture n'est pas une image mais bien un langage et donc une pensée complexe, multiple qui évite religion et bêtise-volontaire , rassurante , de l'explication unique."

Philip ALSICAN, le 05/06/2002

 

"La peinture permet de s'échapper de notre monde de l'image commerciale abêtissante, elle reste un refuge pour la recherche de la "vision-pensante" , qu'elle soit celle du créateur ou celle de celui qui regarde, tous deux actifs."

Philip ALSICAN, le 06/06/2002

 

"Abstraction, tu seras acceptée lorsque tu te seras trouvée dans l'apocalypse rénovatrice.

Ton langage ne rassure pas car il s'affirme révélateur. Tu seras rejetée par ceux qui se

cachent et se protègent de la "question" en se réfugiant dans l'objet"

Philip ALSICAN, le 06/05/2002

 
RETOUR 

 ATELIER 241

 ARCHIVES

Tous droits réservés .©2002 ALSICAN